Ma jambe me faisait souffrir, je n'aurais sûrement pas du. Je marchais en arrière du groupe, avec une certaine difficulté. Red ralentissait sa marche, avant d'arriver à ma hauteur. Cet homme me renvoyait l'appareil, il était très complexe, et mon affection pour lui augmentait lentement au fur et à mesure que je le côtoyait. Il avait vue ma blessure..malgré mes efforts pour la cacher. Je ne lâchais pas son regard, je savais qu'il voulait me dire quelque chose, se confier ? me connaitre ? J'attendais impatiemment une réaction de sa part, qui ne tarda pas à venir :
"T'as l'air drôlement amochée... Qu'est-ce que..."
Prendre de mes nouvelles....il voulait savoir comment j'allais. Mes yeux fixèrent le sol un instant et mon passé resurgit, je le voyais, assoupi dans son grand fauteuil. Les lignes de son visage, douces, imparfaites, le rendaient tellement charmant. Il tenait ma main dans la sienne, et semblait rêver. Tout était si beau,si féerique, le temps s'était arrêter, j'étais avec lui. J'étais avec lui, dans cette pièce chaleureuse et chaude, devant ce grand feu, en plein hiver. Un bruit furtif me fit sortir de mon ancien idéal.. Une femme... une femme ? Une nouvelle recrue ? Qu'elle était donc cette étrangère ? Le fermier et Lionel avaient prit la parole, trop encrée dans mon passé, je ne les avait malheureusement pas comprit. Tout le monde étaient immobiles, des statues. L'angoisse et la douleur ne cessaient de monter dans mon corps bouillonnant. J’agrippais doucement le bras de mon nouvel ami, et lui glissa à l'oreille :
"Oui...je tiendrais la route, merci"
Les yeux fermés, remplient d'angoisse, j'attendais la suite, et m’efforçais de ne pas penser au mal et à la misère dans laquelle nous étions.
"T'as l'air drôlement amochée... Qu'est-ce que..."
Prendre de mes nouvelles....il voulait savoir comment j'allais. Mes yeux fixèrent le sol un instant et mon passé resurgit, je le voyais, assoupi dans son grand fauteuil. Les lignes de son visage, douces, imparfaites, le rendaient tellement charmant. Il tenait ma main dans la sienne, et semblait rêver. Tout était si beau,si féerique, le temps s'était arrêter, j'étais avec lui. J'étais avec lui, dans cette pièce chaleureuse et chaude, devant ce grand feu, en plein hiver. Un bruit furtif me fit sortir de mon ancien idéal.. Une femme... une femme ? Une nouvelle recrue ? Qu'elle était donc cette étrangère ? Le fermier et Lionel avaient prit la parole, trop encrée dans mon passé, je ne les avait malheureusement pas comprit. Tout le monde étaient immobiles, des statues. L'angoisse et la douleur ne cessaient de monter dans mon corps bouillonnant. J’agrippais doucement le bras de mon nouvel ami, et lui glissa à l'oreille :
"Oui...je tiendrais la route, merci"
Les yeux fermés, remplient d'angoisse, j'attendais la suite, et m’efforçais de ne pas penser au mal et à la misère dans laquelle nous étions.