Le réveil n'était pas très agréable. J'avais un goût de métal dans la bouche et une douleur lancinante dans la nuque. Je me redressais lentement, essayant de voir où la personne qui m'avait frappée m'avait emmenée. À ma grande surprise elle ne m'avait déplacée que de quelques mètres, juste à côté de l'agent de police. Ce pauvre gars avait dû ce suicidé de désespoir.
La rue était toujours aussi déserte, mais pendant un moment j'eus l'impression d'entendre une conversation assez proche. En face de moi, un homme était assis sur un morceau de plâtre. Je voyais très clairement sont visage. Un visage dur, sans émotion. Sont crâne était parfaitement lisse et il tenait une arme de petit calibre. Nos regards se croisèrent, puis il me sourit.
- Salut mon gars. Tu bouges t'es mort.
Il avait une voix rauque et sans intonation particulière. Il pointa alors l'arme sur moi et imita le bruit de la détonation avant de partir d'un rire sans joie. Il fallait que j'agisse et pour ça, il fallait que je sois bien assis. Je décidais donc de me redresser. Ma main gauche effleura alors quelque chose de froid. Il ne me fallut que quelques secondes pour deviner qu'il s'agissait de l'arme de l'agent de police. Sans montrer ma peur, je m'adressais à l'homme.
- Qu'est-ce que vous me voulez ?
- Ce que je te veut à toi ? Rien de spécial. Je vais seulement te tuer.
Mais avant je voulais simplement entendre le son de ta voix. J'adore entendre la voix de mes futurs victimes.
Soudain, trou noir. Ce n'est plus moi qui agis, mais mon instinct de survie. Je faufile ma main vers celle du cadavre. Je retrouve du premier coup l'arme, que j'extirpe avec rapidité. Je vise l'homme et tire deux fois. Il ne s'y attendait pas du tout, car j'ai pu voir dans son regard de l'incrédulité. La première balle passe au-dessus de son épaule. La seconde lui arrache l'oreille droite.
Il hurlait comme un goret. Je me levais alors, sans demander mon reste et partait tout droit, sans savoir où j'allais. J'entendis derrière moi un " Je t'aurais espèce de petit enculé !" suivi de trois détonations. Sans me retourner, je répondis aux coups de feu. Je ne savais pas si je l'avais touché, mais il avait cessé de tirer.
Je traversais une maison éventrée lorsque, à bout de souffle, je m'écroulais dans ce qui ressemblait à une cuisine.
La rue était toujours aussi déserte, mais pendant un moment j'eus l'impression d'entendre une conversation assez proche. En face de moi, un homme était assis sur un morceau de plâtre. Je voyais très clairement sont visage. Un visage dur, sans émotion. Sont crâne était parfaitement lisse et il tenait une arme de petit calibre. Nos regards se croisèrent, puis il me sourit.
- Salut mon gars. Tu bouges t'es mort.
Il avait une voix rauque et sans intonation particulière. Il pointa alors l'arme sur moi et imita le bruit de la détonation avant de partir d'un rire sans joie. Il fallait que j'agisse et pour ça, il fallait que je sois bien assis. Je décidais donc de me redresser. Ma main gauche effleura alors quelque chose de froid. Il ne me fallut que quelques secondes pour deviner qu'il s'agissait de l'arme de l'agent de police. Sans montrer ma peur, je m'adressais à l'homme.
- Qu'est-ce que vous me voulez ?
- Ce que je te veut à toi ? Rien de spécial. Je vais seulement te tuer.
Mais avant je voulais simplement entendre le son de ta voix. J'adore entendre la voix de mes futurs victimes.
Soudain, trou noir. Ce n'est plus moi qui agis, mais mon instinct de survie. Je faufile ma main vers celle du cadavre. Je retrouve du premier coup l'arme, que j'extirpe avec rapidité. Je vise l'homme et tire deux fois. Il ne s'y attendait pas du tout, car j'ai pu voir dans son regard de l'incrédulité. La première balle passe au-dessus de son épaule. La seconde lui arrache l'oreille droite.
Il hurlait comme un goret. Je me levais alors, sans demander mon reste et partait tout droit, sans savoir où j'allais. J'entendis derrière moi un " Je t'aurais espèce de petit enculé !" suivi de trois détonations. Sans me retourner, je répondis aux coups de feu. Je ne savais pas si je l'avais touché, mais il avait cessé de tirer.
Je traversais une maison éventrée lorsque, à bout de souffle, je m'écroulais dans ce qui ressemblait à une cuisine.