Après avoir posée une question assez gênante, il avait sourit. Se moquait-il ? Non.. je ne pense pas, il avait du apprécier que je porte mon attention à lui, cela se sentais. Je souriait à mon tour, il lui ressemblait tellement. Son sourire avait fait apparaître un peu de lumière, dans ce sombre malheur. Je le regardait, l'observait. Je le vit déchirer un bout de son gros jean, un baggy je croit. Avec grand étonnement, je le vit me tendre le tissu : "Voilà, j'espère que ça te suffira.".
Je souriais bêtement, gênée. C'est alors qu'il se reprit, et me posa une autre question, plus sérieuse :
"J'ai un peu de morphine aussi si tu veux... Mais il t'es arrivé quoi en fait ?" De la morphine ? J'avais tellement mal... ma jambe me brûlait. Je le regardais de mes grands yeux verts, et hésita. Pourquoi pas après tout ? Si cela pouvais me soulager. Je décidais de faire confiance, une totale confiance à cet étranger, si proche, et pourtant si lointain. Il fallait que je lui dise la vérité, il allais surement me prendre pour une folle, une dérangée, une psychopathe d'un nouveau genre, mais cela en valait surement la peine. Malgré les cris qui continuaient et se rapprochaient, je prit une grande inspiration.
Je posa ma main sur ma plaie, et regarda mon nouvel ami :
"C'est compliqué, c'est souffrir pour vaincre la douleur. C'est pas la première fois... d'habitude c'est minime. Pour me sentir forte, je me fait du mal. Chaque coupure représente un moment de souffrance intense que j'ai enduré. Oui, c'est étrange, vraiment... mais, c'est comme ça que je me sens forte. Que je continue de vivre, car j'ai des buts. J'ai une vie compliquée tu sais, très complexe, un peu comme toi je pense " Après une courte pause pour passer mes cheveux derrière mes oreilles, je reprit "Un peu comme toi... un peu comme tous à présent. Je sais que c'est idiot, puéril, inutile, mais ça me fait du bien. Comme quand tu te drogue, ensuite tu est soulagée, puis, le cauchemars recommence. J'étais appréciée de peu de gens, j'ai compensée ça par mon travail, sauver des vies, alors que je détruisait la mienne. J'ai connue de grande souffrances, des plaies et de morbides souvenirs, ancrés à jamais. Mais, je vie, pour deux buts, les deux seuls de ma vie. Retrouvé les deux seules personnes pour qui je donnerais mon âme.Tu doit me prendre pour une folle, pas vrai ?" je sentais mes joues brûler "je te fait confiance. S'il te plait, ne dit rien"
Je regardais son bout de tissu, les yeux pleins de larmes qui ne coulaient pas, comme toujours. Puis, attendant sa réponse, plongea intensément un regard pleins d'impatience dans ses yeux.
Je souriais bêtement, gênée. C'est alors qu'il se reprit, et me posa une autre question, plus sérieuse :
"J'ai un peu de morphine aussi si tu veux... Mais il t'es arrivé quoi en fait ?" De la morphine ? J'avais tellement mal... ma jambe me brûlait. Je le regardais de mes grands yeux verts, et hésita. Pourquoi pas après tout ? Si cela pouvais me soulager. Je décidais de faire confiance, une totale confiance à cet étranger, si proche, et pourtant si lointain. Il fallait que je lui dise la vérité, il allais surement me prendre pour une folle, une dérangée, une psychopathe d'un nouveau genre, mais cela en valait surement la peine. Malgré les cris qui continuaient et se rapprochaient, je prit une grande inspiration.
Je posa ma main sur ma plaie, et regarda mon nouvel ami :
"C'est compliqué, c'est souffrir pour vaincre la douleur. C'est pas la première fois... d'habitude c'est minime. Pour me sentir forte, je me fait du mal. Chaque coupure représente un moment de souffrance intense que j'ai enduré. Oui, c'est étrange, vraiment... mais, c'est comme ça que je me sens forte. Que je continue de vivre, car j'ai des buts. J'ai une vie compliquée tu sais, très complexe, un peu comme toi je pense " Après une courte pause pour passer mes cheveux derrière mes oreilles, je reprit "Un peu comme toi... un peu comme tous à présent. Je sais que c'est idiot, puéril, inutile, mais ça me fait du bien. Comme quand tu te drogue, ensuite tu est soulagée, puis, le cauchemars recommence. J'étais appréciée de peu de gens, j'ai compensée ça par mon travail, sauver des vies, alors que je détruisait la mienne. J'ai connue de grande souffrances, des plaies et de morbides souvenirs, ancrés à jamais. Mais, je vie, pour deux buts, les deux seuls de ma vie. Retrouvé les deux seules personnes pour qui je donnerais mon âme.Tu doit me prendre pour une folle, pas vrai ?" je sentais mes joues brûler "je te fait confiance. S'il te plait, ne dit rien"
Je regardais son bout de tissu, les yeux pleins de larmes qui ne coulaient pas, comme toujours. Puis, attendant sa réponse, plongea intensément un regard pleins d'impatience dans ses yeux.